©Timothé Buisson

Le départ est matinal pour retrouver la Maire de Guillos à 8h30, nous profitons des lumières de l’aurore pour saisir la forêt au réveil. Le regard sur la forêt se précise après les différentes lectures parcourues ces derniers mois.

Nous faisons une première halte vers Louchats pour réaliser des images au carrefour de parcelles toutes significatives d’un avancement de maturité différent.
Comme l’heure est encore matinale, nous apercevons un jeune faon, dans la continuité de nos réflexions du moment : le rapport au vivant et au non-vivant dans sa globalité.
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Une fois arrivés à Guillos, Mylène Doreau nous accueille dans sa mairie. Au-dessus de la petite salle du conseil municipal, un cadre présentant le couvert de Landiras 1 & 2 avec les écussons de tous les corps de pompiers ayant participé à la lutte contre les incendies pendant l’été 2022. 

Nous recueillons son témoignage aux abords du city stade, sur l’esplanade récemment inaugurée du 12 juillet 2022. Une plaque commémorative est aussi fixée au mur de la salle fête adjacente. Mylène Doreau nous explique que lors de l’inauguration de l’esplanade, personne ne s’est joint à l'événement. Elle partage aussi le constat de Vincent Dedieu, le Maire d’Origne dont elle est proche. La forêt étant majoritairement privée, en tant qu’élue, elle n’a aucune prise pour amorcer un changement.
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On retrouve ensuite Monique, la doyenne de Guillos, elle nous raconte la vie dans ce territoire qu’elle habite depuis 84 ans. Elle nous raconte aussi son souvenir des incendies de 1949 où elle avait 9 ans. Elle se souvient qu’il y avait eu beaucoup de morts. Pour elle, le feu fait partie du massif forestier, selon elle, ces dernières années les nouveaux habitant·es du village construisent des maisons sans avoir conscience du danger, et les comportements à risques augmentent l’été. 
Après le témoignage de Monique, nous filons vers Belin-Béliet où nous avons rendez-vous avec Pierre Macé, directeur de la DFCI Aquitaine, il est accompagné de Bernard Rablade, président de l’ASA DFCI de Belin-Béliet. Son témoignage vise surtout à nous donner un historique de l’histoire de la DFCI mais il était inévitable de parler de l’incendie de juillet 2022. Pour lui, lors de cet été, se sont réalisées les prédictions faites pour l’été 2040. Il estime être en état de constante alerte, non pas sur les incendies, mais sur les conditions climatiques, qui vont à un horizon relativement lointain, rendre la prévention et la lutte contre l’incendie capitales.​​​​​​​
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