©Ivan Mathie

Nous avons rendez-vous à 8h avec Vincent Dedieu devant sa mairie à Origne. La veille, nous lui avons suggéré de nous emmener à un endroit qui lui tenait à cœur pour que l’on puisse s’entretenir. Il décide de nous emmener à l’entrée d’Origne, sur une piste, parcelle par laquelle le feu s’est dirigé vers le village. 
Il nous raconte le déroulé de sa journée le 12 juillet 2022, nous échangeons assez longtemps. Surtout, nous découvrons que nous partageons un amour commun pour le vélo. Il nous confie son impuissance en tant qu’élu face aux propriétaires de forêt. Il a vu son village en danger et aimerait pouvoir améliorer la communication entre tous les acteurs du territoire dont il est Maire.

Après l’entretien, il nous indique l’endroit où se situe l’unique maison brûlée du village, nous nous y rendons. Et réalisons quelques images.
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À l’heure du déjeuner, nous allons à Guillos, la boulangerie est l’occasion de discuter de la vie du village, il y a beaucoup de passage car c’est le seul commerce présent sur le village. 
Après déjeuner, nous sortons les Bromptons de la voiture pour arpenter le bourg et les hameaux alentour. Sur la route de Louchats, à la sortie de Guillos, se trouve cette maison située en lisière d’une parcelle qui porte encore de forts stigmates des incendies. Une banderole que nous voyons à plusieurs reprises se trouve sur la palissade qui délimite le terrain de la maison. Palissade sur laquelle se trouve un drap où un merci un peu fané se lit encore. Nous l’avions vu plusieurs fois. 
Nous décidons d’aller frapper à la porte de cet habitant. En horaire décalé car travaillant de nuit, il n’a que peu de temps à nous consacrer. 
Il nous laisse ses coordonnées et nous précise juste que “les pompiers ont sauvé sa maison”. 
En continuant dans le village, on tombe sur une ancienne scierie, fermée et à l’abandon. Il reste du bois qui y est stocké. Un peu plus loin, se trouve une maison landaise typique, au milieu d’un airial. Un couple est posé en terrasse, nous sonnons. 
Il s’agit d’un couple de retraités. Jocelyne accepte que l’on pose notre caméra pour récolter son témoignage. Elle a vécu les incendies comme un exil. Avec un retour chamboulé, ses promenades quotidiennes n’ont pas la même saveur, elle ne peut plus aller aux champignons, les oiseaux ne chantent plus. Elle nous parle de Monique, la doyenne du village qu’elle nous recommande de visiter. 
Nous allons repérer l’endroit où cette personne vit et terminons notre journée sud-girondine.
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